Vie syndicale

Créer les conditions d’un autre management relève de la responsabilité des décideurs et des managers, mais bien aussi de la responsabilité revendicative des organisations syndicales qui peuvent être force de propositions en donnant aux cadres de proximité une place de choix au coeur du dialogue social et professionnel. Au-delà de la défense d’un statut, la CFDT Cadres revendique une place de contre-pouvoir intelligent dans les entreprises et les administrations.

Le projet de la future mandature s’articule autour de deux grands axes. Le premier concerne le statut des cadres. Il paraît difficile à terme de continuer à définir une catégorie de salariés par un ensemble de dispositifs décidés à la fin de la seconde guerre mondiale pour leur assurer une retraite complémentaire. Parce qu’ils jouent un rôle déterminant dans l’organisation du travail dans les entreprises et les administrations, les cadres occupent une place à part. C’est en raison de ces compétences particulières et de l’engagement qu’elles sous-entendent queces salariés peuvent prétendre à un traitement particulier, et ces caractéristiques donnent beaucoup plus de poids qu’un statut. Cette réflexion autour de la définition du cadre et de la place centrale qu’il occupe se double de celle, et c’est le second axe de réflexion pour la mandature à venir, autour de l’articulation entre dialogue social et dialogue professionnel dans les entreprises et les administrations. Pour améliorer le quotidien des salariés et contribuer à la performance des organisations, le travail du cadre de proximité et celui des organisations syndicales devraient trouver des points de convergence, des espaces d’échange pour avancer de conserve.

A lire dans Cadres CFDT n°454, Coopérations, engagements, juillet 2013

Photo : intervervention de Laurent Berger au 14ème congrès CFDT Cadres

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