Avec près de 27% des voix dans l’encadrement, la CFDT est le premier syndicat pour les cadres du privé, loin devant la CGT (21%) et la CFE-CGC (18%). La CFDT est également numéro un chez les cadres A dans la fonction publique.
Le saviez-vous ?
Le taux de syndicalisation des cadres est le plus élevé parmi les salariés.
Managers, ingénieurs, cadres techniques, commerciaux, cadres des fonctions publiques, experts, chefs de projets, professions scientifiques... : la CFDT Cadres anticipe les mutations du travail et innove pour mieux répondre aux attentes des cadres. L’invention du forfait jours répond à la préoccupation des cadres d’équilibrer leur investissement. La promotion du télétravail négocié oblige les entreprises à gérer l’impact des nouveaux outils. La revendication d’un droit d’alerte pose l’enjeu déterminant de la prise de parole et de l’exercice de la responsabilité. L’expertise indépendante sur le management permet de questionner les systèmes de gestion et d’envisager les évolutions en matière de gouvernance.
Être cadre, quel travail !
Manager une équipe, animer des réunions, écouter les collaborateurs, gérer un projet, défendre une stratégie, donner du sens à l’activité, valoriser les compétences, promouvoir le travail collectif, nourrir une expertise… Le travail du cadre : c’est tout un art ! Mais leurs conditions de travail ne sont pas toujours idéales : marges de manoeuvre toujours plus réduites, réorganisations à répétition, manque de dialogue, invasion du reporting, hyper disponibilité, open space. Les cadres ne sont pas assez écoutés, alors que la crise appelle à protéger l’expertise et l’innovation, à soutenir les managers, à favoriser le passage cadre et la prise de responsabilité. Commerciaux, ingénieurs, cadres techniques d’entreprise, cadres A de la fonction publique, experts, professions scientifiques ou de l’information...les cadres, c’est 1 actif sur 6.
Parce que le statut ne suffit pas, la CFDT revendique pour les cadres
- La maîtrise de la charge de travail et la prévention du stress professionnel.
- Un droit de déconnexion et l’encadrement du travail à distance.
- Une vraie liberté d’expression et un droit d’alerte professionnelle.
- L’autonomie du temps de travail et la défense des forfaits jours.
- Un vrai soutien aux managers de proximité.
- Le développement des compétences de chacun.
- Une reconnaissance salariale à la hauteur de l’investissement professionnel.