La taille de l’entreprise, un déterminant fort
Des pratiques managériales différenciées. Interview de Jean-Paul Bouchet.
Outre la forme politique et juridique de l’entreprise, il existe d’autres éléments déterminants dans les pratiques managériales. La taille de l’entreprise en fait partie. Selon la taille de l’entreprise, la nature de son activité, de ses clients et fournisseurs, les marges de manoeuvre du manager varient beaucoup. Pour schématiser, plus l’entreprise est grosse, plus le lieu de la décision est lointain et moins le manager dispose de marges pour agir, à l’exception toutefois de ce qui se passe dans les très petites entreprises, où les managers, souvent seuls, agissent dans le but unique de faire survivre l’entreprise.
35 années de vie professionnelle permettent d’approcher des réalités très différentes en termes de pratiques managériales. Selon la taille de l’entreprise, la nature de son activité et son degré d’autonomie, les marges de manoeuvre du manager varient beaucoup. Dans cet article, Jean-Paul Bouchet revient sur un parcours professionnel riche, véritable support de son action syndicale auprès des managers.
Pour le secrétaire général de la CFDT Cadres, la cohésion d’équipe et la qualité des coopérations et des interfaces sont les clés de la réussite de projets d'envergure. Un management très centralisé, vertical, pyramidal, n’est pas synonyme de performance, et peut même être très contre-productif.
Plus la taille de l’entreprise est réduite et plus la décision s’articule autour de l’activité, du métier, du client. A l’inverse des grandes entreprises ou des multinationales où les comités de direction laissent peu de place à l’activité, au travail dans leur ordre du jour...
Sur le même sujet
De la crise au capitalisme, retour aux sources
Cadres CFDT n°445-446, Management, un terrain à reconstruire
''L'évaluation de la performance ne doit pas se limiter à une approche comptable''