Emploi et compétences

Conseils pour préparer son entretien de recrutement

12 juin 2012

Extraits de son guide ''moi et l'entreprise'' pour les jeunes diplômés, quelques préconisation pour tous


1. Parler trop... ou pas assez ?

S’il faut répondre avec précision aux questions du recruteur, il ne faut pas pour autant le noyer dans les détails de votre parcours. Votre interlocuteur est aussi là pour apprécier vos capacités de synthèse. A l’inverse, si vous êtes du genre réservé ou laconique, préparez soigneusement l’entretien afin d’éviter les effets dévastateurs d’un trac qui vous rendrait muet comme une carpe. Autre écueil à éviter : laisser le recruteur mener la discussion. Il faut faire en sorte que s’instaure un vrai dialogue car vous ne passez pas un examen ! Poser des questions est une manière de montrer que le poste vous intéresse vraiment.

2. Doit-on tout dire au premier entretien ?

C’est inutile. Si cette étape est franchie avec succès, vous passerez d’autres entretiens. Montrez-vous « pro » en adaptant votre propos à votre interlocuteur. Avec l’opérationnel qui sera votre supérieur hiérarchique, axez votre argumentation et vos questions sur le contenu du poste, l’organisation du service, etc. Réservez au responsable RH les questions d’organisation générale de l’entreprise, de gestion des carrières, de formation, de mutuelle ou de RTT.

3. Ne pas aborder trop tôt les questions matérielles

Nombre de jours de RTT, tickets-restaurants, avantages offerts par le CE ou plan épargne-entreprise... Autant de questions sur lesquelles on a tous envie d’être fixé. Cela dit, attention, les aborder d’emblée pourrait conduire le recruteur à se faire une drôle d’idée de vos motivations  ! Avant d’en venir aux conditions matérielles et autres avantages, à vous de le convaincre de votre envie de décrocher le poste en vous concentrant sur son contenu et votre adéquation à celui-ci. Seule exception, la rémunération : si en fin d’entretien, le recruteur n’y a fait aucune allusion, vous pouvez aborder le sujet, car il s’agit d’un des éléments constitutifs d’un poste. Pour les questions relatives aux congés, jours RTT et avantages divers, vous aurez le temps une fois recruté, de demander ces informations aux délégués CFDT ou à défaut à ses structures.

4. Attention à ne pas avoir un discours artificiel ou trop cadré

Réciter un « speech  » bien calibré et présenter un profil neutre, c’est encore le meilleur moyen de rassurer un recruteur : voilà ce que pensent certains candidats. Or, c’est une idée fausse. À de rares exceptions près, les entreprises ne recherchent pas des clones. Elles veulent au contraire des personnalités différentes. Il ne s’agit pas de montrer que l’on ressemble aux autres, mais plutôt que l’on est capable de travailler avec eux et de s’intégrer dans une équipe aux profils variés. La nuance est de taille ! N’oubliez pas non plus qu’à niveau de compétence et de diplôme égal, les recruteurs font leur choix sur la personnalité des candidats. Si vous présentez un profil trop lisse, vous risquez d’en faire les frais !

5. Pour être convaincant : préparez-vous

Votre argumentaire doit être adapté aux besoins de l’entreprise. Ayez en tête des exemples concrets, des réalisations qui vous permettront d’illustrer ce que vous avancez, mais aussi de démontrer votre motivation pour le poste et l’entreprise. De plus, comme un entretien est toujours un peu stressant, arriver préparé c’est aussi être plus serein, à l’aise, et donc sûr de soi.

6. Abordez la rencontre comme un échange

Comment l’équipe est-elle organisée ? Qui sera mon supérieur direct ? Quel est le périmètre exact du poste ? Vais-je travailler seul ou en binôme ? Autant d’interrogations légitimes. Ne vous privez pas de poser des questions qui vous permettront de collecter des informations mais aussi de montrer votre motivation.

7. Il faut parfois répondre aux questions sur sa vie privée

On peut toujours les éluder, par une pirouette ou un trait d’humour, si elles sont trop personnelles et sans rapport avec le poste et ses contraintes. Parfois cependant, notamment pour des fonctions exigeant une grande mobilité, il est nécessaire de « lâcher » quelques éléments sur sa vie personnelle. Si vous êtes une jeune diplômée et que l’on vous pose la question de la maternité, vous pouvez expliquer que votre priorité est aujourd’hui votre carrière et que ce sujet viendra plus tard. Si vous êtes feune parent, n’oubliez pas d’assurer que vous êtes suffisamment organisé(e) pour que cela n’impacte pas votre implication au travail.

 

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