Violences sexistes : Le monde du travail appelé à la mobilisation
Le 1er mai : une journée pour faire progresser sur le plan mondial les droits des travailleurs, et surtout des travailleuses !
« Depuis quand les violences au travail envers les femmes sont inscrites dans les missions des salariés ? » : Telle est l’accroche provocatrice de la tribune parue dans le Huffington Post et signée par dix associations et deux organisations syndicales, dont la CFDT Cadres.
La lutte contre les violences au travail envers les femmes est un combat de longue date mené en France par les équipes CFDT. Certes, l’indifférence recule. Mais hélas, aujourd’hui encore, le monde du travail est un lieu où les femmes subissent des violences sexistes et du harcèlement. Le devoir de vigilance et d’assistance des salariés, et des managers en particulier, est interpellé !
Ce combat est mené au niveau des travailleuses et des travailleurs dans les entreprises, et au niveau international : la tribune rappelle, fort à propos, que des échéances importantes sont devant nous sur ce sujet. À l’OIT, le 28 mai prochain, il faudra décider d’adopter une convention internationale contre la violence et le harcèlement au travail.
Si, en France, nous avons une législation assez complète et qui intègre même le délit de sexisme, les comportements ne sont pas toujours adéquats dans les entreprises. Le gouvernement français ayant déclaré l’égalité femmes-hommes comme la grande cause nationale du quinquennat, la réunion du G7 en France en 2019 est l’occasion de porter cette cause !
Voilà bien un enjeu fédérateur pour donner tout son sens à la journée internationale du travail. Pour le 1er mai 2019, souhaitons que ce combat contre la violence et le harcèlement au travail soit appuyé par la convention présentée à la fin de ce mois à l’OIT.
+ d'infos :
Article Huffington Post du 30 avril 2018
Argumentaire Egalité : un droit fondamental, pas une option !
Photo : Fotolia / Yuri Arcurs