Emploi et compétences

''Les bénéficiaires d'une VAE sont à 85 % des actifs en emploi. Le dispositif profite davantage aux cadres qu'aux autres catégories de salariés.''

''Du fait de leur attractivité en matière d'insertion, la licence professionnelle et le master sont les diplômes les plus recherchés pour l'obtention d'une VAE. À eux deux, ils représentent près de trois quart des validations octroyées en 2010.''

''Les grands champs disciplinaires qui attirent le plus de candidats sont les sciences économiques, la gestion et l'administration économique et sociale.''

Ces quelques lignes issues du site ministériel permettent de souligner, en contre point, quelques aspects de la situation actuelle :

• Face aux 4 000 VAE au niveau de l’enseignement supérieur (dont 1 600 environ de niveau master) l’Apec dénombre environ 50 000 promotions au niveau cadre chaque année, rien que dans le secteur privé. La société de la connaissance (et de la reconnaissance) que nous voulons n’est pas encore là.
• Depuis 2007, le nombre de VAE plafonne. Quels sont les freins ? Parler de ''bénéficiaires'' c’est masquer l’effort et la rigueur de la démarche.
• Les statistiques du ministère pointent aussi la faiblesse de la VAE vers le diplôme d’ingénieur : moins de 1 % des 4000 VAE. Une quarantaine donc chaque année. Le dispositif ''ingénieur diplômé par l’état  - IDPE'' né en 1934 (une VAE bien avant l’heure mais nécessitant la rédaction d’un mémoire scientifique) concerne une centaine de personnes chaque année.

A l’heure où il convient de réfléchir aux nouveaux leviers de croissance et aux leviers de sécurisation des parcours professionnels, l’analyse de ce plafonnement doit être menée afin de dévérouiller le dispositif.

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