Emploi et compétences

Avec 1 million de jeunes de moins de 30 ans au chômage, l’ouverture le 8 février de la négociation spécifique pour l’emploi des jeunes est cruciale : elle doit traduire la volonté des partenaires sociaux d’un engagement résolu contre ce qui gangrène la cohésion sociale. Le 10 février devrait se tenir se tient la deuxième séance de négociation sur l’Apec.

Il s’agira pour la CFDT Cadres de confirmer l’orientation solidaire prise depuis longtemps par l’Apec d’ouvrir ses portes (et ses fenêtres web !) aux étudiants et jeunes diplômés. Le renforcement de l’engagement de l’Apec envers les jeunes qualifiés du supérieur voulu par la CFDT est tout à fait cohérent avec les revendications CFDT pour tous les jeunes :

1. Offrir à tout jeune au chômage un accompagnement renforcé,
2. Augmenter le nombre de jeunes en alternance et promouvoir une charte pour une alternance de qualité,
3. Mettre en œuvre des mesures actives dans les filières industrielles stratégiques identifiés lors des états généraux de l’industrie, notamment par la mise au point d’un dispositif « emploi – innovation » associant emploi et formation dans les secteurs clés (cf. l’opération « 1000 emplois qualifiés dans l’écologie » en 2005),
4. Combattre les stages hors cursus et créer des droits sociaux pour tout stage de plus de 3 mois (prise en compte pour la retraite, allocation chômage). Dans cette période de crise trop d’employeurs indélicats et irresponsables attirent des jeunes diplômés par des offres d’emploi et in fine leur proposent des stages,
5. Mobiliser les ressources pour la construction de logements destinés aux jeunes.

Au-delà des nouveaux services Apec qui leur sont d’ores et déjà ouverts, il faudra, très rapidement et sans attendre la fin des négociations, faire un effort supplémentaire en direction des jeunes. Une demande CFDT longtemps restée vaine alors que l’urgence sociale impose une action rapide.