Vie syndicale

L’Assemblée générale des syndicats CFDT qui s'est tenue les 28 et 29 novembre à la Maison de la Mutualité à Paris a été un moment important de la vie de la CFDT. C'est à cette occasion que François Chérèque a passé le relais à Laurent Berger après dix années à la tête de l'organisation. L'occasion de publier un panel des revendications :

Pour l’emploi

• Améliorer les droits des salariés qui perdent leur emploi : accès à la formation, accompagnement dans la recherche d’emploi, généraliser la complémentaire santé… Développer un « conseil en évolution professionnelle » pour soutenir chaque salarié dans la construction de son parcours professionnel.
• Prolonger et renforcer les mesures sur l’emploi des jeunes négociées en 2011 par les partenaires sociaux. Négocier des accords intergénérationnels et développer les contrats de génération dans les entreprises.
• Pénaliser les entreprises qui abusent des contrats très courts, de l’intérim et des temps partiels imposés. Renforcer l’accompagnement des jeunes demandeurs d’emploi. Développer une alternance de qualité. Agir dans les entreprises pour une utilisation responsable des stages.
• Négocier et développer les contrats de génération dans les entreprises. Maintenir les seniors dans l’emploi en améliorant les conditions de travail et la prévention de la pénibilité. Encourager le recrutement de seniors en renforçant l’accompagnement des demandeurs d’emplois seniors.

Action publique

• En finir avec les logiques uniquement comptables (Révision Générale des Politiques Publiques, non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite…). Prendre en compte les besoins des usagers.
• Par la négociation et le dialogue social avec les employeurs publics, agir sur : les carrières (rémunérations, grilles, action sociale, protection sociale complémentaire…) ; les parcours professionnels (égalité professionnelle hommes/femmes, formation, mobilité, gestion des âges…) ; la santé et la sécurité au travail ; les conditions de travail.

Formation professionnelle

• Des mesures urgentes s’imposent : mettre en place un plan national d’urgence de formation des demandeurs d’emploi. Développer l’accès au congé individuel de formation (CIF) pour les salariés des TPE.
• D’autres doivent être négociées à plus long terme pour préparer les salariés aux transitions vers les emplois de demain : faire de la formation un objet de dialogue social dans l’entreprise. Ouvrir un droit à un conseil en évolution professionnelle pour tous les salariés en dehors de l’entreprise. Mettre en place un service public d’information et d’orientation tout au long de la vie.

Egalité professionnelle et mixité

• Sensibiliser les salariés et les négociateurs aux réalités des inégalités que subissent les femmes. Développer les informations « genrées » pour intégrer l’égalité dans toutes les négociations. Négocier l’égalité salariale dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires. Favoriser la conciliation des temps de vie personnelle et professionnelle et faire évoluer le congé parental d’éducation.

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