En brèves. Semaine du 31 mars 2014
Le capital est-il trop cher ? Indicateurs RSE : exercice de communication ou utilité sociale ? Crises financières et budgétaires : 2013… ou 1575 ?
Le capital est-il trop cher ?
Ce n’est pas le travail qui coûte trop cher, c’est le capital, entend-on souvent dans les débats autour du pacte de responsabilité. Ce serait pratique mais ce n’est pas vraiment le cas. http://www.alternatives-economiques.fr/le-capital-est-il-trop-cher---_fr_art_633_67552.html
Indicateurs RSE : exercice de communication ou utilité sociale ?
Après dix années de pratique du reporting social, les entreprises se conforment à la loi sans pour autant, dans leur majorité, répondre suffisamment aux interrogations de la société sur l’impact social et environnemental de leur activité. La Lettre du Centre Etudes & Prospective n° 15 synthétise les analyses présentées de manière détaillée dans le dernier « Bilan d’application de la réglementation française sur le reporting RSE », publié récemment par le Groupe ALPHA. Si la conformité à la loi n’est plus vraiment un sujet pour les plus grandes entreprises françaises cotées, la qualité de l’information produite et son utilité pour le dialogue de l’entreprise avec ses acteurs internes et ses parties prenantes externes restent très perfectibles. http://www.groupe-alpha.com/fr/toute-actu/opinions/indicateurs-rse-exercice-communication-utilite-sociale,185.html
Crises financières et budgétaires : 2013… ou 1575 ?
Dans la deuxième moitié du XVIe siècle, la dette publique de l’Espagne atteint pour la première fois dans l’histoire, le niveau « moderne » d’environ 60% de la production intérieure. La majeure partie de la dette à long terme, des bons perpétuels appelés juros, était garantie par la contribution forfaitaire des cités au gouvernement central, l‘encabezamiento : chaque cité versait sa contribution au gouvernement central après avoir déduit les intérêts des juros émis sur elle-même. Le système donnait aux détenteurs de juros un contrôle direct sur leur service par l’intermédiaire des gouvernements locaux. Ce contrôle renforçait la crédibilité de la dette publique et réduisait son coût pour le gouvernement central. Les contributions forfaitaires des 18 villes principales et de leurs régions étaient votées par majorité simple aux Cortes. Le total des contributions imposait de fait un plafond au service de la dette à long terme, et ainsi à son montant. http://www.parisschoolofeconomics.eu/fr/expertise-dissemination/economistes-pse-et-societe-civile/5-articles-en-5-minutes/mars-2014/crises-financieres-et-budgetaires-2013-ou-1575